Le contrôle technique va être renforcé Sauf rebondissement, le contrôle technique va devenir obligatoire chaque année pour certains véhicules ainsi que pour les motards, dans deux à trois ans, et au sein de toute l’Union europée
Les deux-roues
ciblés 4 500 usagers des deux roues sont chaque année tués sur les routes et c'est ce chiffre que l'Union souhaite aussi diminuer. Selon Siim Kallas, en charge des transports pour l'Europe,
« les conducteurs de moto et de scooter, surtout les jeunes pilotes, forment le groupe le plus à risque ». Et Care, la base de données communautaire sur les accidents de la route, de rajouter que 8 % des accidents sont causés directement ou indirectement par des défaillances techniques.
Seront concernés, les cyclomoteurs, motos et voiturettes, ainsi que les remorques ne dépassant pas les 3,5 tonnes, La Fédération Française des Motards en Colère a vivement répondu :
« que le contrôle technique soit une opportunité commerciale, oui. Qu'il apporte quoi que ce soit en terme d'accidentalité, non. Ce ne sont pas les véhicules qui font les accidents, mais les comportements. » À ce jour, onze pays de l'UE (Belgique, Bulgarie, Chypre, Finlande, Grèce, Irlande, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie et la France) n'imposent aucun contrôle sur les deux roues.
Stationnement : les deux-roues visés Alors que la tolérance était de mise, les deux-roues sont de moins en moins bienvenus sur les trottoirs.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le Code de la route et son article R417-10 sont sans ambiguïté : l’arrêt ou le stationnement d’un véhicule sur les trottoirs, les passages ou accotements réservés à la circulation des piétons est considéré comme gênant la circulation publique. Le contrevenant, quel qu’il soit donc, s’expose à une amende de 35 € (2e classe). Aucune disposition particulière ne s’applique aux deux-roues. Dans les faits, rares étaient les services de police qui verbalisaient, à moins que le véhicule ne gêne ostensiblement le passage.
Mais la donne est en train de changer. Systématiquement dans la ligne de mire des autorités, les deux-roues sont désormais la cible d’opérations spéciales dans la plupart des grandes villes, Paris ayant donné l’exemple. Or, cette politique répressive, regrettent les associations d’usagers comme la FFMC, n’est pas couplée à une politique d’aménagement de la voirie. Certes, les motos peuvent se garer sur les mêmes emplacements que les voitures, mais, outre les difficultés à conserver bien en vue son ticket de parking sans que les intempéries ne l’emportent ou sans se le faire voler, certains automobilistes n’hésitent pas à renverser les motos ainsi stationnées. Certes, les municipalités réservent quelques emplacements aux deux-roues, mais, lorsque ceux-ci ne sont pas grignotés par les vélos communautaires, ils sont souvent bien trop petits pour les moyennes et grosses cylindrées. Si l’on ajoute à cela la politique des Zapa (Zones d’action prioritaire pour l’air) qui est en passe d’exclure des centres-villes pollués les motos fabriquées avant 2004 et des aménagements souvent dangereux pour des usagers fragiles, il est tentant de conclure que les deux-roues sont de moins en moins les bienvenus.
Quatre éthylotests au banc d'essai Suite au décret du 28 février 2012, les éthylotests seront bientôt rendus obligatoires dans tous les véhicules terrestres à moteur. Quelques conseils pour bien choisir le vôtre…
Le gouvernement actuel a annoncé qu’il serait rendu obligatoire au 1er juillet 2012 de posséder un éthylotest dans chaque véhicule.
Automobilistes, motocyclistes, professionnels de la route, conducteurs d’engins ou responsable de flottes,...
annoncé qu’il serait rendu obligatoire au 1er juillet 2012 de posséder un éthylotest dans chaque véhicule.
Automobilistes, motocyclistes, professionnels de la route, conducteurs d’engins ou responsable de flottes, découvrez le meilleur choix de produit homologué selon votre profil…
Quelles obligations et quels risques ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Parce que l'alcoolémie des conducteurs est la cause de 31 % des accidents mortels chaque année, le décret n° 2012-284 publié au Journal officiel le 28 février dernier indique que la présence d'un éthylotest dans chaque véhicule vendu sera rendue obligatoire à partir du 1er juillet 2012. Alors que les professionnels de la nuit doivent être équipés depuis décembre 2011 d'appareils professionnels détectant la prise d'alcool, la présence obligatoire d'un éthylotest chimique ou électronique dans les véhicules permettrait aux particuliers d'évaluer s'ils sont en mesure de prendre le volant suite à une consommation d'alcool.
À noter : le défaut de possession d'un éthylotest ne sera passible de sanction qu'à partir du 1er novembre 2012. En cas de non-respect de l'obligation, les automobilistes pourront encourir une contravention de quatrième classe. On parle de conduite sous l'emprise d'un état alcoolique au-delà de 0,25 mg d'alcool par litre d'air expiré ou 0,5 g par litre de sang.
Comparatif [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] - Basique : l'éthylotest classique et chimique
À usage unique, c'est le produit essentiel à avoir dans son véhicule. Homologué NF, il permet de vérifier si l'automobiliste dépasse ou non les 0,5 g d'alcool par litre de sang. Pour la lecture du résultat, il suffit de souffler dans le ballon, de clipper le tube contenant les cristaux réactifs et de vider l'air. Pour interpréter le test, il vous suffit d'attendre deux minutes après avoir vidé le ballon.
Prix : environ 1 €
- Pratique : l'éthylotest électronique Pelimex CA 2000 X6PRO
Homologué NF, cet éthylotest avec capteur et écran digital permet un contrôle très précis de plus ou moins 0,03 mg/l à une valeur de 0,20 mg/l. Après avoir soufflé dans le capteur, le temps de réponse est de cinq secondes. Cet éthylotest, rechargeable sur adaptateur ou allume-cigare, est alimenté par une pile 9 V de type 6NR61 qui permet environ 300 tests.
Prix : environ 129 €
- Haut de gamme : l'éthylotest électronique Pelimex PX8 s
Homologuée NF, cette nouvelle génération d'éthylotest de type professionnel permet de mesurer le taux d'alcoolémie dans le souffle humain. La technologie est celle utilisée dans les appareils des forces de l'ordre. Facile d'utilisation, il renseigne sur l'état d'ébriété en 10 à 15 secondes. Il indique le taux d'alcoolémie en mg/l d'air expiré et, lorsque celui-ci est supérieur à 0,25 mg, l'affichage indique « hot », vous signifiant par là que vous êtes dans le rouge… Cet appareil dispose d'un bouton de conversion de mg/l d'air en g/l de sang. Il détecte également si l'utilisateur est en phase d'alcoolémie ascendante ou descendante, quel que soit le taux. Pour la prise de mesure, les embouts Pelimex interchangeables assurent une parfaite hygiène. Il peut être utilisé jusqu'à cinq cents fois avant le recalibrage effectué par l'usine de fabrication.
Prix : environ 199 €
- Professionnel : l'éthylotest Pelimex FST
Cet éthylotest électronique est un appareil homologué NF destiné aux professionnels des forces de l'ordre, de santé ou aux acteurs de prévention… Muni d'un capteur électrochimique, il permet de mesurer le taux d'alcoolémie dans le souffle humain. Son autonomie exceptionnelle (environ 1 500 tests avec seulement 2 piles 1,5 V) en fait l'auxiliaire de prévention idéal. Il renseigne sur l'état d'ébriété en 5 à 10 secondes et assure une précision de plus ou moins 0,01 mg/l. Il garde en outre en mémoire l'affichage de la dernière mesure prise : écran vert pour une mesure inférieure à 0,25 mg/l ou rouge pour un chiffre supérieur.
Environ 1 190 € (sur commande dans les centres Norauto et sur Norauto.fr)